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Téléchargez la nouvelle application TRANS SUD

L’ACTUALITE

Du nouveau dans notre communauté!

Un nouvel outil est mis à votre disposition pour vous assister au quotidien.

L’application TRANS SUD vous offre toutes les informations nécessaires pour vous déplacer sur le réseau urbain de la communauté d’agglomération du Grand Sud Caraïbe en GUADELOUPE (CAGSC). Retrouvez les horaires de vos bus en temps réel, recherchez les lignes proches de votre emplacement, planifiez vos déplacements grâce à la recherche d’itinéraires, visualisez les circuits sur carte, et plus encore à venir.

De Bouillante à Capesterre belle-eau, voyagez l’esprit libre grâce à l’application TRANS SUD, votre partenaire mobilité sur le Sud Basse-Terre.

 











Petites Villes de Demain

L’ACTUALITE

Développement Economique, Développement des Territoires du GSC

Retour sur le début de la semaine dernière à l’occasion de la signature de la Convention cadre “𝐏𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐞 𝐃𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧” avec la ville de Bouillante.Tous les signataires institutionnels ont répondu présent à la formalisation de ce partenariat qui a pour objectif la redynamisation du centre bourg de la commune labélisée “station nautique” et de la zone de Malendure.

Maurice TUBUL, sous-préfet d’arrondissement, secrétaire général de préfecture, Thierry ABELLI, Président du Grand Sud Caraïbe et Maire de Bouillante, et les représentants respectifs des organisations suivantes :

 se sont tous mobilisés pour accompagner la ville de Bouillante et le Grand Sud Caraïbe dans cette démarche d’amélioration du cadre de vie des ressortissants du territoire.

Signature Convention cadre
Signature Convention cadre
Signature Convention cadre

En image











Atelier “Tourisme et Attractivité”

L’ACTUALITE

Le Grand Sud Caraïbe a participé le mardi 09 mai 2023, à la révision du « Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation » SERDII horizon 2028 qui s’est tenu sur le campus du Camp JACOB, à Saint-Claude.Cette opération a des objectifs multiples :

  • impulser un feed-back ( retour d’expériences) afin de proposer des axes d’amélioration,
  • proposer des idée innovantes dans l’offre de tourisme et d’activités de loisirs…

L’enjeu pour le Grand Sud étant de participer activement à l’organisation du développement territorial de son espace communautaire.





Le Grand Sud Caraïbe dévoile son schéma de développement touristique

L’ACTUALITE

Après 1 an de travaux et de concertations, le Grand Sud Caraïbe reçoit les socio-professionnels du tourisme pour la restitution de l’étude portant sur les orientations stratégiques du schéma de développement touristique dans le cadre de l’exercice de sa compétence « promotion du tourisme ».

Une vingtaine de professionnel du tourisme dont le CTIG, la Fédération du tourisme de proximité, les communes ainsi que les socio-professionnels, qui avait participé à cette démarche concertée, a répondu à l’invitation de Thierry ABELLI, Président du Grand Sud Caraïbe

https://www.youtube.com/watch?v=2oSE7YXxobk
schema de developpement touristique




Au Cœur de l’Histoire de la Guadeloupe

Le territoire

Table des matières

Le sud Basse-Terre est un creuset singulier de par sa configuration et sa position géographique, où les population au travers des âges ont toujours pris une part particulière dans les différentes étapes de la grande Histoire de l’archipel, voire même de la Caraïbe.

Temps Géologiques

La Basse-Terre c’est l’île de l’archipel Guadeloupe qui coté est s’étend sur 55 km de long et 25 km de large.

C’est l’une des plus grandes îles de l’arc des Antilles.
Le territoire propre du Sud Basse-Terre avec ces 300 Km² en constitue ainsi un bon tiers.

Du nord au sud, elle est parcourue par une chaîne montagneuse formée de roches volcaniques.

Le sommet de cette chaîne culmine à 1 467 m au niveau du volcan de La Soufrière.
C’est le plus haut sommet des Petites Antilles.

Sur le plan géologique l’île de la Basse-Terre émerge des eaux  plus tardivement que l’île de Grande Terre.

Elle s’est mise en place entre 2,8 et 2,7 Million d’années-

La Basse – Terre est constituée de sept complexes volcaniques retraçant les différents âges d’affleurement des matières.

Le Sud Basse-Terre est constitué de 4 de ces 7 complexes :

La Chaîne de Bouillante

La Chaîne de Bouillante est située en bordure de la côte caraïbe et est limitée à l’est par les Pitons de Bouillante. 1 Ma et 200 000 ans (source hydrothermale)

Les Monts Caraïbes

  • Les Monts Caraïbes forment l’extrémité méridionale de la Basse-Terre. La mise en place se déroule aux environs de 500 000 ans.

Le Complexe Volcanique de Trois-Rivières – Madeleine

Le Complexe Volcanique de Trois-Rivières – Madeleine. Il est localisé entre les Monts Caraïbes au sud et la Grande Découverte au nord.  Son activité a débuté il y a 100 000 ans et s’est terminé il y a 1 000 ans. Coulée de Palmiste

Le Complexe Volcanique de la  Grande Découverte – Soufrière. 

Le Complexe Volcanique de la  Grande Découverte – Soufrière
Son activité a débuté il y a 205 000 ans  et se poursuit actuellement. Il est situé entre la Chaîne Axiale et les Monts Caraïbes. Il comporte plusieurs édifices volcaniques: Grande découverte, Carmichaël, Morne Amic, l’Echelle, la Citerne et La Soufrière.

Les chaines montagneuses qui structurent le territoire ont connu une mise en place en trois phases

La migration du Nord-est vers le sud de ce volcanisme a été évaluée à la  vitesse de 18 à 25 km/Ma soit 1 à 2,5 cm/an.
La vitesse de convergence entre la plaque Américaine et la plaque Caraïbe est du même ordre. 

Pour en savoir plus

La Soufrière

Temps Préhistoriques

En Guadeloupe, c’est cette zone qui est le premier lieu d’implantation  des peuples préhistoriques dits précolombiens.
Une ère d’occupation découpée par les spécialistes en deux grands âges :
pré-céramique et céramique (avant et après l’invention de la céramique). 

Source : https://hal.univ-antilles.fr/hal-01680307/document

L’âge céramique

L’âge céramique est ensuite quant à lui divisé en quatre phases :
Saladoïde Ancien, Saladoïde modifié, Troumassoïde et Suazoïde.

Venant de Trinidad ces peuples ont laissé des traces sur l’archipel dès 2275 avant JC.

Source https://www.persee.fr/doc/jsa_0037-9174_1994_num_80_1_2768

Ces groupes introduiront dans l’archipel la poterie, l’agriculture ainsi qu’un certain nombre d’espèces animales (chien, agouti, manicou, iguane (Iguana iguana)).

Ils seront les premiers à construire de vrais villages qu’ils installeront d’abord sur les meilleures terres agricoles.

 

Dès l’origine, ces pionniers établiront, dans certaines îles, des sites de grande surface, comme celui de Pearls à Grenade, de Vivé en Martinique ou de Trants à Montserrat.

[Arawaks de culture Saladoïdes, ]

La distinction (souvent retenue dans la culture populaire) entre les arawaks et les caraïbes serait surtout linguistique selon des études récentes.

 

La société kalinago

La société kalinago est caractérisée, d’un point de vue linguistique, par un phénomène de diglossie. En effet, les hommes et les femmes parlent deux «langues» différentes. La langue des femmes est totalement arawak. La langue des hommes est,elle, caractérisée par une grammaire arawak et une base lexicale majoritairement arawak au sein de laquelle ont été introduits une quantité importante de termes d’origine caraïbe.

Au XVIe siècle, ils occupaient les Petites Antilles depuis Tobago jusqu’à la Guadeloupe, et de manière plus disséminée vers le nord, à Saint-Christophe et Anguilla. Au centre de cet archipel, la Dominique et Saint-Vincent, les îles les plus peuplées, formaient le cœur de la société caraïbe. Là vivaient les plus grands chefs et étaient organisés les grands rassemblements… Ces hommes circulaient sans cesse d’île en île pour assister aux cérémonies, rendre visite à leur famille, propager des nouvelles ou échanger des biens. Leur maîtrise de la navigation a impressionné les chroniqueurs. « Ils se déplaçaient si vite qu’ils pouvaient rattraper un voilier à force de rames », rapporte l’historien Jean-Pierre Moreau qui, dans les années 1980, a découvert et publié le texte de l’Anonyme de Carpentras (Un flibustier dans la mer des Antilles, éd. Payot, 2002). Creusées dans des troncs, leurs embarcations pouvaient mesurer jusqu’à 18 mètres de long et contenir une soixantaine de personnes. Un art de la course sur mer qui les conduisait à de fréquentes incursions vers le nord, à Porto Rico, comme vers le sud, dans le delta de l’Orénoque. Des expéditions parfois guerrières, mais aussi commerciales.

La distinction effectuée par les Européens entre Arawaks des Grandes Antilles (Taïnos) et Caraïbes des Petites Antilles (Kalinagos) possède une réalité sociale indiscutable.

La société taïno

La société taïno est une société hiérarchisée selon un système de chefferie, le caciquat. La société est dominée par les caciques qui sont issus de la classe dominante, les «Nitaïnos». Ils tirent leurs pouvoirs politiques de leur statut de chefs religieux. La classe dominée porte le nom de «naborias».

À l’opposé, les Amérindiens des Petites Antilles vivent selon un mode essentiellement égalitaire. S’il existe des hommes plus importants que d’autres dans un village (chef de guerre, chef religieux, etc.), ce pouvoir n’est pas héréditaire. 

De plus, il est limité à un domaine d’activités et peut aussi être limité dans le temps. L’unité de base,politique, sociale et économique, est le village. Des liens existent cependant à un niveau supérieur entre les différents villages. Ils sont réactivés à l’occasion d’échanges commerciaux, de guerres ou de mariages.
Cette différence sociale pourrait aller dans le sens d’une réelle différence ethnique entre les deux groupes.
Cependant, la distinction effectuée par les chroniqueurs s’appuie aussi sur d’autres éléments qui ne sont pas de nature ethnique ou culturelle.

Dès 1503 la reine Isabelle d’Espagne proclame la mise en captivité des peuples qui résistent à sa domination il en découle en 1511 une classification par Diego Colon qui se conclura en 1518 par la distinction entre «Caraïbes» et «non Caraïbes» devenant un enjeu de plus en plus important pour la Couronne d’Espagne, Rodrigo de Figueroa est appointé en tant que juge, avec les pleins pouvoirs, afin de produire une classification définitive des cultures amérindiennes, partout dans les territoires connus des Espagnols. 

Les différences qui existent entre ces deux classifications témoignent de leur caractère économique. Ainsi chaque île va être classée en fonction de l’intérêt que trouveront ou non les Espagnols.

Le Caraibe désormais dans cette assertion  c’est l’Amérindien qui peut être
réduit en esclavage. En effet, les Grandes Antilles vont être le premier espace américain à être transformé en colonie d’exploitation. Il va en découler un besoin de main-d’œuvre servile pour travailler dans les plantations et les mines d’or.

Les premières victimes de l’esclavage aux Antilles vont être les Kalinagos.

Traces et empreintes

Le Sud Basse-Terre est le couffin des sites archéologiques les plus remarquables révélant en particuliers les gravures rupestres dites des roches gravées ou encore des céramiques archéologiques témoins des différents âges de peuplements amérindiens de la Guadeloupe.

D’abord la ville de Trois rivières s’illustre avec le Parc des roches gravées qui regroupe 20 roches gravées présentant plus de 230 gravures datées du 4 ème siècle de notre ère, le territoire recèle d’autre sites inestimables dont les trésors sont insoupçonnables :

  • Le Site de l’Anse Galets : 9 roches gravées et 2 polissoirs inscrits au titre des monuments historiques Décembre 2012
  • Le Site de la vallée d’or : 76 roches gravées et 26 polissoirs inscrits au titre des monuments historiques Décembre 2008
  • Le Site de l’Anse Duquéry : inscrits au titre des monuments historiques Décembre 2013
  • Le Site du Petit Carbet : situé au long du cours de la rivière Carbet et inscrits au titre des monuments historiques 2013

Mais Trois rivières n’est pas le seul théâtre de ces pétroglyphes mystérieux, les sites ornés du littoral (dont fait notamment partie le parc archéologique des roches gravées), était très probablement utilisés par une pluralité de groupes différents dans le cadre de leur approvisionnement en eau lors de trajets interinsulaires ou lors de rassemblements périodiques

Ainsi on retrouve des roches gravées dans les communes de Baillif  (rivière du Plessis) et de Vieux Habitants  ( Grand Rivière), mais aussi à Capesterre Belle Eau( Embouchure Pérou inscription par arrêté du 30 novembre 2015)

La ville de Capesterre Belle Eau referme les fossiles de 2 phases chronologiques de l’ère précolombien la plus ancienne, cédrosan saladoïde déjà repérée lors de fouille des gisements de l’Allée Dumanoir s’illustre aussi sur ceux de  Moulin à Eau.

 On y retrouve aussi des niveaux d’occupation sous formes d’aires de rejets qui relèvent du troumassan troumassoïde et sont extrêmement bien conservés malgré l’érosion liée à  l’exploitation agricole.
Il est ainsi possible d’imaginer une occupation évolutive du littoral vers l’intérieur des terres au fil des âges d’occupation :
occupation cédrosan-saladoïde installée à 200 m du littoral et mise au jour en bordure de l’Allée Dumanoir (sites de la Rivière du Grand Carbet, de l’Allée Dumanoir et de Moulin-à-Eau) , puis ère troumassan troumassoïde intermédiaire et enfin  le village troumassoïde localisé à Fromager, plus à l’intérieur des terres.

https://journals.openedition.org/adlfi/117944

Extermination et mise en Captivité

La Guadeloupe n’était en 1511 pas classée “Caraïbe”, traduisant la volonté d’y maintenir les Amérindiens pour y consacrer le projet de colonisation, initié dès la promesse de céder l’archipel à l’ambassadeur de Venise en 1496.

 Pourtant en dépit de ses règles, on y observe un accroissement notable du peuplement de Caraïbes qui s’y réfugient pour fuir les sévices perpétrées à leurs encontre dans les grandes îles.

En 1542, la nouvelle loi interdit de réduire en esclavage les Amérindiens. Cette
date correspond à la diminution de l’afflux d’or américain en Espagne.
En 1547, il est à nouveau autorisé de réduire les Caraïbes en esclavage mais seulement les hommes.




En savoir plus

Temps Coloniaux

Offrant des ressources inestimables, notre territoires est le lieu d’implantations naturelles des colons européens qui s’approprient tour à tour l’archipel.
Le débarquement de Colomb

Lors de son deuxième voyage vers le Nouveau Monde, le 04 novembre 1493, Christophe Colomb  “aborde”  sur cette île que ses habitants, les Indiens Caraïbes, appellent Caloucaéra.
C’est le jour du pèlerinage de la Sierra de Guadalupe, en Estrémadure, d’où le choix de ce nom pour rebaptiser cette terre.

En 1496 : L’équipage de Christophe COLOMB de retour à Capesterre Belles eaux est reçu à coup de flèches empoisonnées, en représailles des exactions commises depuis 3 ans.
La Guadeloupe devient un lieu de résistance des Caraïbes.

L’installation de la Colonie

Le 28 juin 1635, Jean Duplessis et Charles de l’Olive, de la Compagnie des Isles d’Amérique (ou des Isles de l’Amérique), débarquent avec 400 colons engagés par contrat pour trois ans, à la pointe Allègre et prennent possession de la Guadeloupe au nom du roi Louis XIII.
C’est de cet acte que l’on date le fait politique que la Guadeloupe devient française.

Le premier geste du colon Charles Liénart de l’Olive, arrivé en Guadeloupe, est de planter une croix. Geste symbolique qui affirme les ambitions de la Compagnie des îles d’Amérique : convertir les « sauvages » et prendre possession des terres.

Le pas avait été franchi dix ans plus tôt, à Saint-Christophe où Français et Anglais avaient massacré des centaines de familles caraïbes. Des voix s’élevèrent, par exemple celle de Jean du Plessis, l’associé de Liénart de l’Olive, partisan d’une amitié franco-indienne, ou du père Breton qui refusait « de faire la guerre injustement à une nation libre et lui ravir ses biens et ses habitations ». Mais les bons sentiments ne pesèrent pas lourd face aux appétits commerciaux de la Compagnie. Les jardins, où les Kalinagos cultivaient leurs fruits et des plantes médicinales, furent pillés, les terres défrichées pour y planter du tabac… Il en fallait plus pour faire plier ces guerriers.

Il est à noté que s’est fondée en  1636,la plus ancienne paroisse et commune de Guadeloupe et des Antilles françaises. Son nom historique était auparavant Habitants avant de devenir Vieux-Habitants.

Deux en plus tard éclora Bouillante A l’époque on la nommait “ilet-aux-Goyaves”, Fontaines Bouillantes puis Bouillante, la ville tire son nom des sources d’eau chaude de sa région aux : vertus thérapeutiques reconnues.

Extension et Prémices d’un développement
 

Le 4 avril 1640, M. Aubert, ancien chirurgien du Roi à l’île de Saint-Christophe et époux de la veuve de Du Plessis, est nommé par la Compagnie des Iles d’Amérique, lieutenant général de l’île de la Guadeloupe, en remplacement de l’Olive. Il s’emploie à faire la paix avec les Caraïbes et à amener dans l’île la prospérité tant attendue.

La région sud-ouest de la Guadeloupe réunit les caractères d’une région salubre : située au pied des montagnes, bien arrosée mais sans humidité excessive, elle possède de très nombreuses rivières et ravines. L’absence de marécages en fait un site attrayant pour le colonisateur, ainsi que la proximité d’un port ou d’une bonne rade.

 

Sur le site initial de la rive gauche de la rivière du Galion, qui n’est autre que l’actuel quartier de Rivière Sens, Aubert fit construire sa maison à charpente de deux étages, qui fut, paraît-il, fort longtemps, la plus belle de l’île. Mais il ne devait guère en profiter car, un seigneur de la Compagnie, Charles Houël, petit noble normand très ambitieux, réussit, après un voyage effectué en Guadeloupe en 1642, à se faire nommer gouverneur de l’île, le 1er avril 1643.

Aubert, qui se retrouve sous ses ordres, n’hésite pas à qualifier son action d’ingratitude et de trahison, car il l’avait reçu avec tous les honneurs. Sa présence constitue une gêne pour Houël qui met en oeuvre une machination contraignant Aubert à s’éloigner de la Guadeloupe.

Désormais seul maître de l’île, il contribue comme les gouverneurs des autres îles à accroître les difficultés de la Compagnie jusqu’à l’acculer à la faillite. Aussi, en 1649, lorsque cette dernière se décide à vendre son empire colonial, Houël et son beau-frère, le sieur Jean de Boisseret d’Herblay, achètent la Guadeloupe, la Désirade, les Saintes et Marie-Galante pour 60000 livres de pétun (tabac).

L’homme d’affaires Charles Houël fut nommé gouverneur de la Guadeloupe en 1643 par la compagnie des îles d’Amérique fondée par D’Esnanbuc).

Dès lors se développe en Guadeloupe, avec l’aide d’experts juifs hollandais chassés du Brésil, la culture de la canne à sucre.

Le gouverneur Houël organise l’importation d’esclaves africains, dès 1641.

Il fonde Basse-Terre en 1649 et y fait construire le fort Delgrès.

En 1664, la Compagnie des Indes occidentales, créée par Colbert, rachète la Guadeloupe à Houël et l’archipel passe sous le contrôle de l’autorité royale.



Un développement douloureux

 

Des personnes réduites en esclavages

Dès 1641, la Guadeloupe voit débarquer ses premières personnes réduites en esclavages

Les premiers esclaves africains destinés à la toute nouvelle colonie de la Guadeloupe arrivent à la Pentecôte de 1641, soit 6 ans après l’installation des premiers colons .
Ils sont 60, suivis d’une centaine d’hommes et de femmes quelques années plus tard.

L’arrivée de colons juifs hollandais qui fuient le brésil avec 300 de leur esclaves en 1654 marque le début de l’augmentation rapide de la population servile. Dès 1656 la Guadeloupe compte 12 000 blancs et déjà 3000 esclaves noirs soit deux fois plus que la Martinique. Le rapport va vite s’inverser. A la révolution française en 1789, l’île compte 13.712 blancs, 3.058 noirs libres et  89.823 esclaves.

Les conditions de vie et de labeur sont inhumaines. Les cadres réglementaires (Code noir) ou religieux (évangélisation) ne visent qu’à justifier les pires atrocités et sévices commises surs ces hommes et femmes suppliciés.

Le courage tragique des marrons

Mais malgré les fers la surveillance des contre-maitres et les châtiments encourus il n’était pas rare que certains aient la bravoure de s’échapper.
Cette digne quête de la liberté au péril même de leurs vies porte un nom qui a traverser les âges : Le marronnage.

Ce mot viendrait d une déformation de l’espagnol « cimarron » (sauvage)

Il est attesté qu’il a existé des bandes de marrons et même qu’une révolte conduite par Etienne en 1736 avait avorté de peu. On parla même de camp de jusqu’à 600 hommes qui seraient 1 siècle plus tard des descendants de ces insurgés là.

(https://www.erudit.org/fr/revues/bshg/1998-n116-117-118-bshg03406/1043197ar.pdf)

La Bataille des saintes tournant de la guerre franco-anglaise

Bataille des saintes du 09 avril au 12 avril 1782 pendant la guerre franco-anglaise

C’est la dernière bataille navale livrée dans les eaux américaines au cours de cette guerre. En 1783, la Grande-Bretagne, l’Espagne et la France signent le traité de Versailles qui redistribue, entre autres, les colonies britanniques, espagnoles et françaises des Antilles. La bataille des Saintes marque un tournant dans la tactique des combats en mer, au sens où l’engagement débouchera désormais sur de véritables batailles d’anéantissement.

Le César (74 canons), capturé par les Britanniques, explose dans la nuit du 12 au 13 avril.
Ce sacrifice n’a cependant pas été inutile car le reste de l’escadre peut se replier. Les pertes françaises sont de 2 000 morts ou blessés et 5 000 prisonniers. Côté navires, outre le Ville de Paris, le Glorieux, l’Hector et l’Ardent, la marine française perd le Caton et le Jason qui sont poursuivis et capturés le 19 avril au large de Porto Rico lors de la bataille du canal de la Mona.

 

Temps Modernes

à SUIVRE

Articles à venir

Abbé Grégoire
Arrivée des Indiens
1 ère abolition de l’esclavage
1802
2 ème abolition de l’esclavage
Baudot
Saint Georges
crise du sucre 
Panama
1 ere guerre mondiale
2 eme guerre mondiale 
Dissidence 
Tony bloncourt
Evénements des jeunes lycéens qui se font tirer dessus 1947
Eboué
Ali tur
Gerty Archimède 
Mars 1967 
1976
2009

Histoire

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Office du tourisme et syndicat d’initiative

Tourisme

La stratégie touristique du territoire va conduire à une refonte plus cohérente, de l’organisation des structures d’accueil.

Conformément aux préconisations de la loi Notré et à la structuration définit par le schéma de stratégie touristique, à terme l’office de tourisme intercommunal coordonnera l’ensemble des structures d’accueil touristique du territoire en Bureau intercommunaux d’accueil touristique.

Actualité Politique Touristique


1ère réunion de l’Office Intercommunal du Tourisme du Grand Sud Caraïbe


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30 janvier 2024
Agglo’ | Tourisme | Tourisme, loisirs, culture

L’ACTUALITE Ce Lundi 29 janvier 2024, le Grand Sud Caraïbe a procédé à l’installation du Comité de direction de l’office intercommunal du tourisme ainsi qu’à l’élection du président et vice-Président de cet EPIC. Ainsi, Patricia BAILLET, conseillère communautaire, a été élue à l’unanimité, Présidente de l’Office et Philippe CHAULET, un socio-professionnel, a été élu Vice-Président. Thierry ABELLI, Président de la Communauté d’Agglomération Grand Sud Caraïbe, adresse ses vives félicitations à la Présidente Mme BAILLET et à son Vice-Président M. CHAULET ainsi qu’à l’organe décisionnel, et souhaite que cette nouvelle structure soit une véritable référence pour la promotion du territoire du […]


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Petites Villes de Demain


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6 juin 2023
Actualités | Tourisme | Tourisme, loisirs, culture | Touriste

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Atelier “Tourisme et Attractivité”


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10 mai 2023
Actualités | Je suis | Tourisme | Tourisme, loisirs, culture | Touriste

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Météo, 09 Janvier Météo à Saint-Claude +23

Max: +24° Min: +22°

Humidité: 67%

Vent: E – 24 KPH

Météo à Basse-Terre +26

Max: +26° Min: +24°

Humidité: 66%

Vent: E – 25 KPH

Météo à Baillif +27

Max: +28° Min: +24°

Humidité: 65%

Vent: E – 24 KPH

Météo à Bouillante +26

Max: +27° Min: +23°

Humidité: 65%

Vent: E – 23 KPH

Météo à Trois-Rivières +25

Max: +26° Min: +24°

Humidité: 69%

Vent: E – 28 KPH

Météo à Capesterre-Belle-Eau +26

Max: +27° Min: +25°

Humidité: 70%

Vent: E – 29 KPH

Météo à Terre-de-Bas +26

Max: +27° Min: +25°

Humidité: 69%

Vent: E – 33 KPH

Météo à Terre-De-Haut +26

Max: +27° Min: +25°

Humidité: 69%

Vent: E – 33 KPH

Météo à Gourbeyre +23

Max: +24° Min: +22°

Humidité: 67%

Vent: E – 25 KPH

Météo à Vieux-Fort +25

Max: +25° Min: +23°

Humidité: 68%

Vent: E – 26 KPH




Taxe de séjours

Tourisme

La taxe de séjour est en vigueur sur l’ensemble du territoire de Grand Sud Caraïbe.
Les recettes qui sont générées par cette taxe permettent de financer les actions de promotion et de développement touristique.

Qu’est-ce que la taxe de séjour ?

La taxe de séjour :

  • est instaurée en France depuis 1910,
  • n’est pas assujettie à la TVA,
  • est payée par les touristes,
  • est collectée par les logeurs.

La taxe de séjour s’ajoute au prix du séjour dans un établissement (gîtes, chambres d’hôtes, hôtels, campings…). S’appliquant au régime du réel sur l’ensemble du territoire de Grande Sud Caraïbe, cette taxe est calculée en fonction de la catégorie d’hébergement et du nombre de nuitées.

Pour déclarer :

  • Sur formulaire papier :

    Si vous n’avez pas d’accès Internet, envoyez par courrier postal le formulaire papier (joint avec le courrier vous informant de vos identifiants ou que vous obtenez sur simple demande à notre service taxe de séjour) ainsi que la copie intégrale de votre registre du logeur avant le 10 du mois suivant à l’adresse suivante :

Grand Sud Caraïbe 12 rue Bébian 97100 Basse-Terre – Service Tourisme

Télécharger ici le flyer explicatif

 




Découvrir

Tourisme

Écrin des sites les plus majestueux de Guadeloupe,  le Sud Basse-Terre referme les trésors d’une forêt humide luxuriante et d’un littoral ébouriffant. Ce territoire se révèle plus intimement, aux plus patients de ses visiteurs,  qui au  contact de la population très accueillante,  y découvriront des charmes inestimables .

Des Sites majestueux :

D’où que vous entriez dans  le Sud Basse-Terre, vous noterez  un changement de température de topographie et de paysage, qui vous coupera le souffle. Bienvenue là où la Guadeloupe se contemple en grand!

La Soufrière

La voila! Calme d’apparence celle que la population nomme respectueusement la Vieille dame, est parfois drapée de volutes de  souffre, parfois avec caprice cachée par quelques nuages, mais toujours sublime : La Soufrière!

  • Plus grand volcan actif des petites Caraïbes avec ses 1467 mètre d’altitude.
  • Pour y accéder depuis Saint-Claude suivre les panneaux vers Matouba
  • Arrivée aux Bains Jaunes: prévoir une marche de 2 heures.
  • Pensez à bien vous chausser et vous protéger du vent  et de l’humidité restez sur le chemin balisé en veillant au chargement de la météo
  • Prenez en plein les yeux respirez à pleins poumons vous êtes sur le point culminant des petites Antilles.
  • Merci de repartir avec vos déchets.
Les chutes du Carbet
Les chutes du Carbet
Vue aérienne de La Soufrière
Vue aérienne de La Soufrière
La Soufrière
La Soufrière

Les chutes du Carbet

Situées dans le parc national de la Guadeloupe, les trois chutes du Carbet sont impressionnantes. Elles attirent, chaque année, des milliers de touristes, car elles ont un panorama à couper le souffle. Pour les apercevoir, vous devez vous munir de bonnes chaussures de marche, car vous devrez arpenter la forêt tropicale pour les trouver.
Avant tout Il vous faut  déjà vous rendre à Capesterre-Belle-Eau..
Là, au flanc du massif de la Soufrière, les  trois cascades prennent naissance à la source du Carbet à 2 kilomètres en amont de la première d’entre elle.

La première chute du Carbet

Située à 1 300 mètres d’altitude, la première Chute est la plus haute avec ses 115 mètres. Elle a la particularité d’avoir des roches rouge-orangé, qui sont créées par le passage des eaux sulfureuses. En effet, les chutes du Carbet sont à proximité du volcan de la soufrière. La première chute se trouve à 3 heures de marche aller et retour du parking, soit 7 kilomètres. C’est la plus difficile d’accès, par sa longueur, mais aussi par son sentier escarpé.

Ne vous y aventurez pas avec de jeunes enfants et prévoyez de l’eau. Cependant, vous serez récompensé lors de votre arrivée, car cette chute d’eau est majestueuse et est moins visitée. 

Son paysage coloré et la musicalité saisissante des trombes d’eaux vous plongeront dans un moment fascinant de contemplation.

Autrefois, elle offrait un joli bassin qui n’est plus accessible depuis des éboulements de pierres. Renseignez-vous avant d’entreprendre cette randonnée car selon le temps, le chemin peut être fermé au public.

La seconde chute du Carbet

Cette seconde chute est la plus visitée. En effet, celle qui se situe au centre des chutes, a une hauteur de 110 mètres. Elle reste donc très impressionnante, mais aussi assez simple d’accès. 
Vous atteignez la cascade en 20 minutes depuis le parking. De plus, cette zone est aménagée  pour l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

D’ailleurs, vous devrez payer pour vous rendre à la seconde chute du Carbet… comptez 2,20 € pour les adultes et 1 € pour les enfants.
Quelques mètres de hauteur séparent la première et la seconde chute. Cette dernière est donc aussi splendide que sa grande sœur et les aménagements vous permettront de vous approcher au plus près. Enfin, même si le chemin est entretenu, prenez de bonnes chaussures, car le sol reste glissant.

La troisième chute du Carbet

Moins haute que les deux premières, elle fait tout de même 20 mètres de hauteur. Elle reste incroyable, car son débit est le plus fort de toutes les cascades de la Guadeloupe. Malheureusement, ce n’est plus possible d’aller la voir, car cette zone a subi des éboulements de pierres, qui ont fermé définitivement l’entrée de la cascade.

À l’époque, pour vous y rendre, il fallait redoubler d’efforts car elle se trouve à 5 heures de marche aller et retour. Enfin, n’essayez pas de braver l’interdit, car, depuis 2008, l’accès est complètement proscrit par arrêté municipal.

Grand-Étang : un autre lieu à découvrir

Après les chutes du Carbet, partez vers un autre parcours : le Grand-Étang.

Vous pouvez vous y rendre à partir de la route nationale D4 et vous garer à l’aire de stationnement située un peu après le hameau de l’Habituée. Ce lieu est incontournable pour une balade en famille. Vous entrerez dans une forêt à la végétation luxuriante où les plantes exotiques et les oiseaux endémiques se côtoient.

La randonnée est assez simple mise à part certains endroits glissants. D’une durée de 1h30, les plus courageux pourront bifurquer vers la trace des Étangs vers Gourbeyre, pour 4 heures aller et retour. C’est une jolie boucle qui permet d’apercevoir d’autres plans d’eau tels que l’étang Roche, Madère, ou l’As de pique.

C’est un site à incontournable  pour sa beauté naturelle et son environnement luxuriant !

L’archipel des Saintes

Les Saintes sont un archipel d’îlots situé entre la Guadeloupe et la Dominique.

Un archipel constitué de deux îles habitables : Terre-de-Bas et Terre-de-Haut. 

Ainsi que 7 îlots rocailleux :

  • l’îlet à Cabrit ;
  • le Grand-Îlet ;
  • La Coche ;
  • Les Augustins ;
  • La Redonde ;
  • Le Pâté ;
  • Les Roches percées.

Ces deux îles sœurs qui sont si différentes, mais si complémentaires, l’une qui est devenu une force d’attractivité touristique, et la seconde qui attire de par son calme et son aspect sauvage totalement préservé.

Cet archipel, qui vit principalement de pêche et de tourisme, est considéré comme la perle de la Guadeloupe et présente l’une des plus belles baies du monde.

Les saintes en quelques chiffres : 

  •  Population : 2353 
  • Iles de l’archipel : 9
  • superficie 14km²

Baie de Terre de Haut


Des côtes et un fond marin uniques

Passionné de plongée sous-marine, de paysage sous-marin/aquatique à coupé le souffle? Venez et partez à la découverte des fonds marins présent sur le Sud Basse-Terre.

LA RESERVE COUSTEAU 

L’un des sites les plus reconnus pour sa vie aquatique. Située principalement sur la Commune de Bouillante, elle s’étend sur pas moins de 400 hectares autour de l’îlet Pigeon face à la plage de Malendure. Cette réserve fait partie du Parc National de la Guadeloupe, elle est aussi classée réserve biosphère ce qui fait d’elle un espace naturel sous-marin protégé à la faune et à la flore exceptionnelles.

Anecdote : C’est grâce à l’explorateur et océanographe Jean-Yves COUSTEAU qu’elle doit son nom, puisqu’il découvrit et il mit la zone sous protection.  

L’ARCHIPEL DES SAINTES

L’archipel des saintes, constitué de ses îles ainsi que ses îlots est un excellent site pour la découverte maritime. Avec ses eaux transparentes et une variété d’espèces vivant votre excursion maritime n’en sera que plus belle.

Une flore luxuriante, une faune endémique!

Les fleurs ornementales aux milles notes et éclats, plus chatoyantes les unes que les autres, chatouilleront vos sens sur les sentiers  et marchés.

La situation insulaire de la Guadeloupe lui permet de posséder plus de 2700 catégories de plantes à fleurs dont plus de 100 variétés d’orchidées, 270 fougères différentes, et pas moins de 340 espèces d’arbres.

Vous apprécierez sans conteste la densité de la forêt, d’une nature sauvage presque vierge offrant les plus merveilleuses espèces végétales qui s’étendent sur plus de 17 300 hectares.

 

Lors de vos randonnées vous découvrirez l’Acomat boucan un arbre d’une robustesse exemplaire, utilisé dans le temps pour fumer les gibiers, le Palétuvier jaune réputé pour être imputrescible, le Gommier blanc identifiable par son délicat parfum de bonbon, le Marbri ou encore bois bander reconnu pour ces vertus aphrodisiaques.

Même dans les jardins ou le long des routes vous pourrez croiser les arbres en fleurs, comme le Bougainvillier ou  le Flamboyant.

Il existe d’innombrables variétés d’orchidées, la plus connue la Vanille, fleurs tropicales comme la Rose de porcelaine, l’Alpina, le Balisier, l’Anthorium voire l’Oiseau du paradis, l’Héliconia, et plantes comme la Fougère ou le Bambou.

Ouvrez l’oeil et le bon
Le sud basse-Terre s’offre aussi en habitat naturel pour des espèces animales pittoresques et mignonnes.

Ici pas des serpent, si vous avez de la chance au contraire vous pourriez apercevoir leur prédateur naturel la mangouste ou encore l’emblème même de la Guadeloupe le raton laveur ou racoon.

Mais chaque chant d’oiseau qui vous parviendra à pour auteur, du sucrier chapardeur au colibri unique au monde, une merveille qui vaut le détour, .

Des traces et des sentiers propices à la découverte

La Troisième Chute du Carbet

– Capesterre-Belle-Eau

-Durée : 1h30 aller/retour • Longueur : 3 km • -Niveau : Facile
-Depuis Capesterre-Belle-Eau,
direction – Petit Marquisat par la D3.
-Bien suivre le balisage à travers la
forêt.

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La Première Chute du Carbet

Capesterre-Belle-Eau

• Durée : 4h aller/retour • Longueur : 4km • Niveau : Assez difficile
– Capesterre Belle Eau N1- Saint Sauveur- D4

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Le sentier de la Grande Pointe

Trois-Rivières

Durée : 2h aller • Longueur : 5 km • Niveau : Assez facile
Depuis le bourg de Trois-Rivières prendre à gauche peu avant le cimetière, en direction de
La Coulisse. Le départ du sentier à environ 2 km
Arrivée > A la Grande Pointe

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Le Bassin Bleu

• Gourbeyre
• Durée : 1h30 aller/retour • Longueur : 2 km • Niveau : Facile

Départ-Arrivée > A partir de la mairie de Gourbeyre, atteindre le plateau du Palmiste par la D10.
Chemin d’accès indiqué par un panneau, sur la gauche après environ 3 km

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La Chute du Galion

• Saint-Claude
• Durée : 3h aller/retour • Longueur : 4 km • Niveau : Assez difficile

Départ-Arrivée > Bains
Jaunes, au bout de la route
de la Soufrière (D11).

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Patrimoine

Le territoire

Véritable richesse qui se transmet de génération en génération à travers les siècles, le patrimoine est ici conçu dans ses dimensions matérielles et immatérielles, comme le ciment même du peuple qui se traduit au travers des socles sociaux, culturels, naturels et technologiques.

Patrimoine Naturel

Le Sud Basse-Terre regorge d’ indénombrables spécificités naturelles.
Que l’on s’intéresse scientifiquement (ou non) aux formations géologiques ou de géographie physique, aux zones définies car constituants l’habitat d’espèces animales et végétales menacées ou rares, ou aux sites naturels; ce territoire referme une biodiversité foisonnante .

Parcs et Réserves

La luxuriance de la forêt humide, et le caractère exceptionnel de la faune et de la flore , du sommet de la soufrière jusqu’aux abysse des plateaux pélagiques ont suscité l’instauration de différents types de préservations. 
En effet tout l’archipel constitue un haut lieu de la biodiversité mondiale. A ce titre, il est classé réserve de la biosphère par l’UNESCO.

Parc National de la Guadeloupe

Le Parc National de la Guadeloupe un espace de préservation du patrimoine naturel.

Le Parc National se compose d’un espace maritime et d’un espace terrestre exceptionnels qui comporte les sites les plus remarquables de Guadeloupe.

 

Le sud Basse-Terre structure particulièrement le cœur du par avec ces sites majestueux de la côte sous le vent et des ilets Pigeons au Nord-ouest, du massif volcanique de la soufrière au sud ou  des chutes du Carbet au Nord est.
http://www.guadeloupe-parcnational.fr/fr

 

 

ZNIEFF

  • Les ZNIEFF

  • Lancé en 1982, l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire, sur l’ensemble du territoire national, des secteurs de plus grand intérêt écologique abritant la biodiversité patrimoniale dans la perspective de créer un socle de connaissance mais aussi un outil d’aide à la décision (protection de l’espace, aménagement du territoire).
    • La Coche et les Augustins (habitats d’oiseaux au sud de Terre de Bas) fiche

    • Grand et Petit îlets de Pigeon (au large de Bouillante) fiche

    • Littoral de Trois-Rivières de Grande Pointe à Pointe de l’Acomat fiche

    • Pointe de Malendure à Anse Colas. fiche

ONF

site de l’ONF Guadeloupe

Jardin Botanique
Conservatoire du littoral

Stratégie littoral Côte sous le vent

Stratégie littoral les Saintes



Patrimoine Culturel

Outre ces trésors naturels, les habitants du sud Basse-Terre héritent, de par sa riche histoire, d’un ensemble de pratiques, us et coutumes, consubstantiels au patrimoine guadeloupéen mais pourtant si singulier.

Langue Créole et Oraliture

Tout comme le créole guadeloupéen est à nul autre pareil, quiconque porte attention entendra cette intonation inimitable dans le créole des gens du sud Basse-Terre.

Plus qu’un accent une distinction!

L’architecture du Sud Basse-Terre : une richesse patrimoniale
 

L’ architecture est le témoin d’une histoire riche et complexe, de l’arrivée des premiers colons à nos jours. Elle est caractérisée par une grande diversité de styles, allant de l’architecture traditionnelle créole à l’architecture contemporaine.

Le patrimoine religieux  remonte au XVIIe siècle, avec la construction de l’église de Vieux-Habitants en 1639.
D’autres églises ont suivi, témoignant de la forte influence de la religion catholique dans la culture guadeloupéenne. Parmi les églises les plus remarquables, on peut citer l’église de Terre-de-Haut, construite en 1839, ou encore l’église Notre-Dame-de-Guadeloupe, située à Basse-Terre, construite en 1660. A ce propos d’autres cultes religieux sont l’occasion de remarquables édifices qui valent le détour (temples hindous de Capesterre Belle Eaux…)

La typologie de la case créole est un élément essentiel de l’architecture de la Guadeloupe. Les maisons en bois, construites sur pilotis pour résister aux inondations, sont caractérisées par leurs toits en pente raide, leurs grandes vérandas et leurs volets colorés. Les cases créoles les plus anciennes datent du XVIIIe siècle et ont été influencées par les styles africains, amérindiens et français.
Le charme sans pareil des cases en bois d’essentes, traduit d’un savoir faire de la part des tailleurs de métiers, et d’un sens de l’esthétisme tout caractéristique.

Parmi les maisons remarquables du Sud Basse-Terre, on peut citer les maison Chapp ou Coquille à Basse-Terre . Ces maisons témoignent de l’histoire de la Guadeloupe et de son patrimoine architectural unique.

L’architecture liée à l’eau est également un élément important de l’architecture guadeloupéenne. Les canaux d’irrigation et les systèmes de drainage, construits dès le XVIIe siècle, ont permis le développement de l’agriculture sur l’île. Les moulins à eau, utilisés pour moudre la canne à sucre, sont également des éléments importants de l’architecture liée à l’eau.

Les bâtiments Ali Tur, construits dans les années 1960 et 1970, sont des exemples de l’architecture contemporaine de la Guadeloupe. Ces bâtiments en béton, conçus par l’architecte turc Ali Tur, sont caractérisés par leur forme organique et leur intégration dans le paysage.

Les ouvrages d’art, tels que le pont de la Rivière des Pères, construit en 1903, sont des éléments structurants de l’architecture de la Guadeloupe. Ces ponts témoignent de la capacité de l’homme à s’adapter à l’environnement naturel de l’île.

Enfin, l’art et l’architecture funéraires sont également des éléments importants de l’architecture de la Guadeloupe. Les tombes en pierres, construites dans les cimetières du Sud Basse-Terre donnent ainsi un caractère spécifique aux sépultures de ce territoire qui se distinguent d’autres pratiques de Guadeloupe.

Arts et Métiers

La musique de Guadeloupe est profondément ancrée dans l’histoire et la culture de cette île des Antilles françaises. Elle est le fruit d’un métissage entre les différentes cultures qui ont marqué l’île, notamment celles des Amérindiens, des Européens, des Africains et des Asiatiques. L’un des grands noms de la musique guadeloupéenne est Joseph Boulogne, plus connu sous le nom de Saint-George. Né en Guadeloupe en 1745, il est devenu un virtuose du violon et a contribué à populariser la musique classique dans son île natale.

Le GwoKa est l’une des musiques emblématiques de la Guadeloupe. Il s’agit à la fois d’une musique et d’une danse héritées des esclaves, qui ont transmis leur culture musicale et rythmique à leurs descendants. Les rythmes du GwoKa sont porteurs de nombreux messages et racontent l’histoire de la Guadeloupe et de ses habitants. Les 7 rythmes spécifiques à la pratique de ce tambour en Guadeloupe sont le Kaladja, le Menndé, le Léwoz, le Padjanbèl, le Woulé, le Graj et le Toumblak.

Chaque rythme a sa propre identité sonore et rythmique, et les oreilles affinées peuvent percevoir les différences d’accentuation entre les différents rythmes. Par exemple, les sons aigus du rythme en Grande Terre ont une accentuation très forte, tandis que les sons graves en Basse-Terre ont une atmosphère rythmique plus fluide et marquée en médium.

Le rythme Léwoz est particulièrement important dans la culture guadeloupéenne. Il a donné son nom au rassemblement festif et populaire autour du tambour qui se tenait tous les quinze jours (payes) aux alentours des habitations. Les participants dansent et chantent en créole guadeloupéen, créant ainsi un moment de partage et de communion.

Outre le GwoKa, il existe d’autres genres musicaux , tels que le Mas à Wobè qui  au carnaval cadence les déboulés mythiques des groupes à peau tranchant des fastes tout aussi parodiques des groupes à  caisses claires, (reconnaissables à l’utilisation entres autres d’ instruments de percussion de musique militaire et populaire);

Enfin, la musique guadeloupéenne est souvent associée à l’artisanat local, qui créent des instruments de musique traditionnels tels que les tambours Ka, les maracas et les chacha. Ces instruments sont des symboles de la richesse culturelle de la Guadeloupe et témoignent de l’importance de la musique dans la vie des Guadeloupéens.

C’est aussi le théâtre de la  scène de pêche retracée sous le pinceau du maître Georges Rohner (1913-2000), aujourd’hui classées Monument Historique.

ZOOM SUR











11 communes

Le territoire

Découvrez et situez les 11 communes qui constituent l’agglomération.

carte

11 Communes membres

Baillif
Basse-Terre (siège)
Bouillante
Capesterre-Belle-Eau
Gourbeyre
Saint-Claude
Terre-de-Bas
Terre-de-Haut
Trois-Rivières
Vieux-Fort
Vieux-Habitants

Bouillant Vieux-Habitants Baillif Basse-Terre Saint-Claude Gourbeyre Vieux-Fort Trois-Rivières Capesterre Belle-Eau Terre-de-Bas Terre-de-Haut

Logo de la ville de Basse-Terre
LOGO MAIRIE DE BAILLIF
Logo de la Commune de Bouillante
Logo de Capesterre Belle Eau
Logo Ville de Gourbeyre

Logo de Terre de Haut
Logo Commune de Trois-Rivières
Logo de Vieux-Fort
Logo de Vieux-Habitants
Logo de la ville de Saint-Claude




Bouillante



Vieux-Habitants



Baillif



Basse-Terre



Vieux-Fort



Saint-Claude



Gourbeyre



Trois-Rivières



Capesterre-Belle-Eau



Terre-de-Bas



Terre-de-Haut



En image











Découvrir le territoire

Le Territoire

Le territoire de la Communauté d’Agglomération Grand Sud Caraïbe est composé de 11 communes : Bouillante, Vieux-Habitants, Baillif, Basse-Terre, Saint-Claude, Vieux-Fort, Gourbeyre, Trois-Rivières, Capesterre-Belle-Eau, Terre-de Bas et Terre-de-Haut.

Un territoire riche, diversifié qui se caractérise par une nature exceptionnelle

Le territoire du Sud Basse Terre abrite les principales richesses naturelles de l’archipel avec la présence du Parc naturel régional, le volcan de la soufrière et une surface littorale attractive et variée entre côte-au-vent et côte-sous-le-vent. La nature et la biodiversité, sous toutes ses formes, caractérisent ce territoire qui accueille plus de la moitié des visiteurs de la Guadeloupe.

La destination « Grand Sud Caraïbe », caractérisée par des paysages exceptionnels très diversifiés (forêts, plaines alluviales, marécages, montagnes, plages…), par une couverture verte exceptionnelle dans les petites Antilles et par un climat tropical, se voit également traversée par plusieurs rivières et cours d’eau. On peut noter l’importance du littoral maritime et un port pour la quasi-totalité des communes de l’agglomération.

Un territoire à préserver où les acteurs publics se mobilisent pour un développement maîtrisé et équilibré

Avec sa géographie particulière et son climat tropical, le territoire se voit exposé à de nombreux risques naturels. Aussi, l’agglomération et les communes membres se mobilisent pour préserver les espaces naturels, favoriser le développement d’une économie maîtrisée et maintenir une agriculture raisonnée, de proximité et valorisant les cultures locales.

L’agglomération se mobilise également aux côtés des communes membres pour promouvoir un écotourisme et des formes de découvertes respectueuses de l’environnement autour de l’authenticité, des traditions locales mais également en permettant de découvrir une très riche offre patrimoniale et de nombreux événements sportifs et de loisirs. A ce titre, le territoire accueille la commune chef-lieu du département, Basse Terre, ville d’art et d’histoire,

Un territoire qui propose une offre de service public riche et adaptée aux besoins des usagers

La destination est globalement bien dotée en équipements scolaires, culturels, sportifs et artistiques que l’on retrouve en nombre. On note également une offre de services commerciaux du quotidien diversifiée et bien équilibrée sur l’ensemble du territoire : banques, commerces, artisanat…

Le déploiement à venir du haut débit va permettre de renforcer l’attractivité du territoire en proposant un cadre de vie exceptionnel, préservé et proche de la nature, des services de proximité autour d’un pôle administratif majeur et une bonne desserte routière tout le long de la façade maritime.

Un territoire qui assure le maillage de service autour d’une communauté d’agglomération en devenir

Créée par arrêté préfectoral n° 2013-027/SG/DICTAJ/BRA du 2 mai 2013, la communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe, dont le siège se situe à Basse Terre, est composée de 11 communes pour une superficie de 345,45 km2, elle abrite 82 330 habitants. La CA Grand Sud Caraïbe représente 21 % de la superficie et 20 % de la population de la Guadeloupe.

 

Terre
de Saveurs
et d’Histoire

En image